Un subtil mélange musical entre synthesizer pop, chanson française et techno berlinoise, Zaho de Sagazan nous emmène dans son univers sur la scène du Zenith de Lille.
Première partie : Jan Verstraeten
Zaho de Sagazan
Zaho est au coeur de sa première tournée.
Un surprenant mélange de piano-voix et de techno berlinoise est proposé, ainsi qu’une scénographie plutôt sobre, s’inspirant du Berlin des années 80. J’ai beaucoup aimé les lumières de la scénographie correspondants à merveille à l’univers de son album s’intitulant “la symphonie des éclairs (le dernier voyage)” et l’ambiance du concert.
La jeune femme dégage un certain charisme sur scène, on ne peut être indifferent aux diverses expressions surprenantes et bouleversantes qui se traduisent sur son visage. Son aisance dans le mouvement et la danse colle parfaitement au rythme du son, accompagnée de ses musiciens habités par une énergie infinie. Ces paroles nous invitent à la réflexion sur nos vies, nos émotions, nos expériences vécues. On remarque un public connaissant chaque morceau par cœur et reconnaissant chaque première note au début des morceaux.
Sur scène elle nous emmène dans son univers singulier, elle prend le temps d’intéragir avec le public, d’être elle-même, de s’autoriser des fous rires et moments de complicité avec ses musiciens. Elle est une jeune artiste talentueuse, créative, passionnée par la musique mais aussi par l’humain.
Écouter Zaho de Sagazan, c’est en quelque sorte s’offrir une petite thérapie, l’espace d’un album, où chacun se retrouvera quelque part dans ses textes.
Article et photos signés par Kikilights, photographe invitée pour ubikwit.net