Fatoumata Diawara a tout de suite mis l’ambiance dans la salle de l’aéronef de Lille. On y retrouve ses racines ouest-africaines, les traditions du blues du désert avec les influences contemporaines de l’afrobeats, jazz, pop, hip-hop et électronique.

Elle n’a plus à faire ses preuves, c’est une artiste pluridisciplinaire, une guitariste talentueuse qui dégage une certaine énergie. Rayonnante et vêtue de ses vêtements colorés, ses différents accessoires, sous des lumières chaleureuses et entourée de ses superbes musiciens, elle entraîne son public dans son univers musical hors-normes.

C’est une artiste dont la musique est selon moi universelle, nous n’avons pas besoin de parler la langue chantée, nous ressentons les émotions dans son chant, qui est pour moi comme un instrument à lui seul.

Sur scène, elle prend le temps entre deux chansons de faire passer des messages, qui personnellement m’ont fait du bien à entendre, sur les conditions de la femme dans nos sociétés et dans le monde.

Ce concert était parfait pour celles et ceux qui souhaitaient danser, s’envelopper de chaleur humaine et accueillir avec bienveillance ce message fort qu’elle transmet chaque soir sur scène et qui fait du bien aux oreilles, comme sa musique.
Reportage et photos signés kikilights
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Articles en rapport