Grand écart psychédélique Japon-Dunkerque à la Bulle Café, avec Acid Mothers Temple et Idiot Saint Crazy Orchestra.
Je n’avais jamais été à la Bulle Café, et c’est une excellente petite salle, pas évidente pour les photos vu la configuration du lieu, mais qui offre une proximité avec le groupe très sympa.
Idiot Saint Crazy Orchestra
La première partie est assurée par les dunkerquois de Idiot Saint Crazy. Un Power trio masqué, avec une guitare électrique mutante dont chaque son passe dans une foultitude d’effets pour une performance jamais vue. C’est encore un groupe inclassable. Mais captivant de précision dans les grooves. A revoir sans modération.
Acid Mothers Temple
Le nom de ce groupe a fait tilt quand j’ai vu la programmation : c’est un groupe protéiforme, donc l’une des incarnation s’est aventurée sur la planète Gong, avec un certain Daevid Allen au chant. La pochette d’Acid Motherhood a du vous marquer. Moi oui.
J’étais donc curieux de voir ce que cela donnerait sur la petite scène de la Bulle Café.
Deja ils sont beaucoup, 5 sur scène, avec des looks on ne peut plus psychédelique avec cachemire et cheveux de rigueur. Le batteur a retiré son pantalon avant d’entrer sur scène. Normal.
Le groupe est emmené par les vétérans Higoshi Hiroshi au clavier, au centre de la scène, et Kawabata Makoto à la guitare électrique. de l’autre côté de la scène, Jyonson Tyu est aussi a la guitare, mais sort un bouzouki aussi de temps en temps, parce que pourquoi pas.. A la batterie (mais sans pantalon) c’est Satoshima Nani, qui porte bien son nom. Et à la basse c’est Taigen Kawabe.
Et… j’étais pas prêt. Ca envoie beaucoup de son, de manière parfois erratique, les jeunes font les foufous, Higoshi est intraitable avec les potentiomètres de son clavier. C’est bruitiste en entrée de set, et en second morceau, “Flying Teapot” est revisité par le côté obscur.
Ils ont joué 5 ou 6 titres, qui s’étirent dans des transes électriques. Un voyage à faire, mais Gong me manque…