Superbe programmation spéciale “rock belge” pour cette soirée du festival “Les Paradis Artificiels” au Zénith, avec les légendaires Deus, les bêtes de scène Triggerfinger et les moins belges mais très à la mode The Limiñanas

Première surprise : je m’attendais à voir un Zénith plein à craquer, les 3 groupes étant très populaires, mais ce n’était pas du tout le cas, les gradins étaient même fermés: lorsqu’un premier groupe dont le nom m’échappe s’est produit sur scène, la fosse était pour le moins clairsemée.

Le public a commencé à arriver pour The Limiñanas. J’ai essayé à plusieurs reprises d’accrocher à ce groupe qui jouit d’un joli succès en France comme outre-Atlantique, mais non, je n’y arrive toujours pas. Tout me paraît très répétitif, trop marketté inrocks pour que le courant passe naturellement.

Il assurent bien le show sur scène cependant, malgré une configuration très originale, ou le duo Lionel à la basse et Marie à la batterie sont en devant de scène, derrière eux des guitaristes, des claviers, tout au font sur un estrade, un danseur bobo en costume rétro… c’est conceptuel.

The Limiñanas aux Paradis Artificiels : la setlist

Je M’En Vais
Istanbul Is Sleepy
Last Picture Show
Garden of Love
One Blood Circle
Salvation
I’m Dead
Tigre du Bengale
Dimanche
The Gift
Funeral Baby
Crank
(I’ve Got) Trouble in Mind
One of Us, One of Us, One of Us…
Mother Sky
Betty And Johnny

 

Place au second groupe, que je ne connaissais que de réputation. Il s’agit de Triggerfinger, un trio (quatuor sur scène) de rock stoner à l’énergie légendaire.
Ils ont été à la hauteur de leur réputation, à commencer par le batteur Mario Gossens, au style flamboyant. Outre une technique incroyable, il pose en conquérant en grimpant sur sa batterie, il mange sa cymbale, bref, il assure le show.

A sa droite, à la guitare électrique, au chant et au costume vert, C’est Ruben Block, une voix puissante, atypique dans le paysage si peu contrasté du “rock indé”.

A la basse enfin, le monolithique Monsieur Paul Van Bruystegem en impose, par sa carrure de garde du corps de la mafia, et par son jeu implacable, parfait alliage avec la batterie de Mario.

Le dernier album “Colossus” était mis en avant, mais pas uniquement, les classiques du groupes sont attendus. Mario y va de son solo de batterie (rarement vu un batteur aussi bon), ses comparses le rejoignant sur la seconde partie pour eux aussi taquiner de la baguette divers spots de la batterie.

Seul point noir, valable pour toute la soirée : le son, beaucoup trop fort, saturé, c’est dommage.

Triggerfinger aux Paradis Artificiels : la setlist

I’m Coming for You
First Taste
Let It Ride
Short Term Memory Love
By Absence of the Sun
Flesh Tight
My Baby’s Got a Gun
On My Knees
Colossus
Drum Solo
All This Dancin’ Around
Is It
Man Down

 

Dernier groupe à se produire sur scène, et non des moindres : Deus, dont le dernier album remonte à 2012. Ils remontent sur scène à l’occasion des 20 ans des leur album phare “The Ideal Crash”.

C’était le seul album que je connaissais du groupe, et j’ai été un peu déçu de ne pas retrouver ce son ce soir. Tom Barman s’agite dans tout les sens, s’obstine à se battre en duel avec une cloche, tout en jouant de la guitare, c’est très fouillis tout ça, du moins au début du concert. Je n’ai pas pu rester tout le set, transports en commun oblige, dommage c’était le groupe que je voulais voir en live.

dEUS aux Paradis Artificiels : la setlist

Slow
Constant Now
Girls Keep Drinking
Fell Off the Floor, Man
Let’s See Who Goes Down First
Sister Dew
Instant Street
Quatre mains
Magdalena
Put the Freaks Up Front
Sun Ra
Hotellounge (Be The Death Of Me)
Bad Timing
Suds & Soda

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