3 sets ce soir à l’Aéronef, avec trois artistes issus de la scène rock psychédélique américaines. Mais j’ai l’impression que dans “psychédélique” aujourd’hui, on met un peu de tout…

Mike Donovan pour commencer, est seul avec sa guitare puis un clavier. Son set commence tranquillement, avec des ballades folk pépères qui font rentrer petit à petit les spectateurs qui profitent de la fraicheur relative de la cour de l’Aéro en cette chaude journée de mai.
Puis petit à petit, comme un voyage tortueux dans un esprit dérangé, son set va devenir de plus en plus expérimental, les mélodies vont se couvrir de bruits, de sons, c’est assez déroutant. Je n’ai pas accroché plus que ça, mais j’adhère à l’intention.

Mattiel vient ensuite. Je pense que plus “bobo” ce n’est pas possible : la chanteuse – graphiste de métier – est en combinaison rouge façon casa de papel, un des guitaristes porte un béret et des mocassins sans chaussettes, l’autre a des favoris et un chapeau… bref, niveau clichés on est servis. Niveau musique… eh bien j’aime pas dire du mal ici… donc je m’abstiendrai de dire que le chant de Mattiel tient plus des cris faux que des mélodies avec des notes justes, et préférerai parler du groupe qui a eu le mérite d’assurer le job.

Enfin, la tête d’affiche Ty Segall monte à son tour sur scène, avec son groupe, le “Freedom Band”. La mise en scène est assez particulière, Ty est sur la droite, de profil, le reste du groupe face à lui, en mode répétition. Je venais à se concert pour découvrir, me disant que je pourrais aimer… mais non… je reste hermétique à son style… Ca se tentait.

 

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