Comme tous les ans à cette époque, le Festival “Le Temps d’une Lune” investit le club du Grand Mix, et comme toujours, c’est un rendez-vous à ne pas manquer. Cette année c’est Vieux Farka Touré qui est à l’honneur, avec le franco-iranien Arash Sarkechik en première partie.

Arash Sarkechik

Arash allie la poésie, une énergie qui couve, un humour omniprésent et des compositions personnelles, fruit de son ascendance iranienne. Et il parle beaucoup, si bien qu’il n’a pas pu jouer tout ce qu’il avait prévu !
Il chante, en français ou en farsi, il joue de la guitare, de la flûte traversière et du daf, cousin éloigné du bodhran irlandais et du tambourin italien, et on se laisse emmener sans rechigner dans son monde.
Une très belle découverte, il faut écouter son album “Toutirabien” en attendant le prochain dans quelques semaines.

Vieux Farka Touré

Vieux Farka Touré est le fils de la légende du blues malien Ali Farka Touré, et dans la grande tradtition des bluesmen qui héritent de la vocation de leur père, Vieux perpétue la tradition du blues, qu’il mélange avec ses influences maliennes. A l’instar d’Imarhan, vus il y a deux ans au même endroit, plus au nord, Vieux Farka Touré a une approche très moderne du blues et fait vivre ce courant si particulier qu’on résume à édesert blues”.
Ce soit il est entouré de pas moins de cinq musiciens, si bien que la scène du club n’est pas assez grande, un percussionniste est a moitié sur scène, moitié en coulisses. Mais ils délivrent une belle énergie, avec deux guitares électrique, une basse, un n’goni, une calebasse, un djembé et une batterie.

Encore un beau voyage vers des musiques qu’on a trop peu l’occasion d’entendre, un très grand merci au grand Mix et à Attacalfa.

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