Je suis allé à un concert d’électro. Oui, tout arrive ! Worakls, de son vrai nom Kevin Rodrigues, s’entoure d’un orchestre d’une vingtaine de musiciens, cocktail audacieux et réussi !
Il y a certains genres, on a plus de mal que d’autres. L’électro, j’ai du mal, déjà à écouter, il faut que ce soit mélangé avec d’autres styles, mais alors à prendre en photo en concert… y’a pas grand chose à faire. Comme sur la première partie de ce soir, Mark Höffen, qui est un dj caché derrière ses platines, avec les éclairages réglés derrière lui, il n’y a pas grand chose à me mettre sous la dent, musicalement et photographiquement.
L’Aéronef est complet, et ayant l’habitude des concerts plutôt rock, c’est intéressant de voir la différence d’ambiance : ça parle beaucoup, c’est assez convivial mais la musique devient une sorte de bruit de fond, un bruit à fort volume du coup.
Le devant de scène est débarrassé et c’est un superbe plateau qu’investissent les musiciens du Worakls Orchestra: sur la gauche, on trouve des cordes, 3 violonistes assises et un soliste debout. Derrière eux, deux cornistes et une flûtiste traversière.
De l’autre côté, deux violoncellistes et un violoncelliste soliste également debout, avec derrière eux, un trompettiste et deux trombonistes.
Au centre, en fond de scène, un percussionniste, avec devant lui 3 violons alto, plus un soliste. Et enfin, au premier plan, aux programmations et au clavier, Worakls.
Et j’ai été bluffé. J’avais pas mal écouté l’album, qui est déjà bien sympathique, mais alors en live… l’alliage du côté électronique, visceral, froid des claviers de Worakls avec la chaleur des instruments acoustiques fonctionne à merveille, ce qui est déjà une base solide pour apprécier un concert.
Ajoutez à cela un groupe qui s’éclate sur scène, les sourires complices sont légion, Worakls, en chef d’orchestre, s’éclate tout autant sur les montées en puissance, qui ne manquent pas, et cerise sur le gâteau, les éclairage son parfaits.
Un groupe que je recommande vivement, ils sont en tournée européenne et de nombreuses dates affichent déjà complet, on risque de re-entendre parler d’eux.
Seul reproche: “Worakls”, c’est plus facile à écrire qu’à prononcer !